Je continue dans la veine hivernale avec un poème de Pierre Reverdy (1889-1960) extrait du recueil « Plupart du temps ». Poète associé au cubisme et aux débuts du surréalisme, il a eu une influence notable sur la poésie moderne de langue française. (Wikipédia)
Calme intérieur
Tout est calme
Pendant l’hiver
Au soir quand la lampe s’allume
À travers la fenêtre où on la voit courir
Sur le tapis des mains qui dansent
Une ombre au plafond se balance
On parle plus bas pour finir
Au jardin les arbres sont morts
Le feu brille
Et quelqu’un s’endort
Des lumières contre le mur
Sur la terre une feuille glisse
La nuit c’est le nouveau décor
Des drames sans témoin qui se passent dehors.
UN bien joli poeme de neige…tout aussi doux que la neige….
J’aimeJ’aime
Tout à fait, Rachel. Quand je l’ai lu, j’ai tout de suite été sous le charme de ce « Calme intérieur » si bien mis en mots.
J’aimeJ’aime
Merci pour cette parenthèse poétique. Cela me donne envie de proposer quelques textes aussi le jeudi… Encore faut-il que je m’y tienne.
J’aimeJ’aime
La poésie est parfois difficile à mettre en avant. C’est pourquoi, j’ai suivi l’exemple d’un blogueur, en postant, une fois par mois, un texte poétique. Avec « Calme intérieur » j’ai ressenti un moment de grâce, vécu une parenthèse enchantée de douceur et de sérénité. Cela fait un bien fou, vraiment.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est si beau et rappelle combien l’hiver est une belle saison.
J’aimeJ’aime
J’aime cet aspect de l’hiver quand tout est feutré et que l’on profite de la douceur de la maison alors que dehors il fait froid.
J’aimeAimé par 1 personne