#Un mois au Japon·La bibli des p'tits chats·Manga

Chi, une vie de chat

Après un manga destiné à un lectorat plutôt masculin entre 15 et 30 ans, j’ai lu trois tomes d’une série de manga (en 12 tomes) toute mignonne, toute kawaï, « Chi, une vie de chat » de Konami Kanata.

Chi, qui ne s’appelle pas encore Chi (signifie en japonais «pipi », ce nom peu classique est l’idée de l’ancien responsable éditorial de l’autrice), est un chaton qui vit avec sa maman et ses frères et sœurs. Un jour, lors d’une balade, Chi, alors qu’elle s’émerveille de tout, perd la trace de sa maman. Après avoir erré longtemps, épuisée, elle se couche sur le sentier d’un parc. Peu après, un petit garçon tombe sur le chemin et voit Chi. La famille, attendrie, recueille le chaton. Commence alors une fabuleuse aventure pour Chi comme pour la famille adoptive qui habite dans un immeuble où les animaux domestiques sont interdits.

Konami Kanata m’a fait entrer dans un monde de douceur et de tendres chamailleries grâce à ses dessins tout doux et la gamme pastel de ses couleurs. Au fil des épisodes, j’ai suivi l’évolution de Chi au sein de sa nouvelle famille, ses angoisses lorsqu’elle se souvient de la douce chaleur des poils de sa mère qu’elle appelle en miaulant doucement.

Peu à peu, Chi se fait l’idée qu’elle ne reverra plus sa maman chat et adopte la famille humaine qui l’a recueillie. Chi découvre son nouveau territoire, fait de multiples expériences qui l’aident à grandir et à devenir autonome.

Chi apprend, parfois dans la douleur, à faire ses besoins dans sa caisse, à affirmer ses goûts en croquettes, à apprécier la chaleur d’un rayon de soleil à travers la fenêtre ou celle dispensée par le petit garçon lorsqu’il dort sur son futon, à jouer à cache-cache dans les chaussons de Papa.

Il y a la rencontre avec le vétérinaire, et les ruses pour mettre Chi dans un panier de transport ; il y a celle avec la première voiture où Chi manque de se perdre une nouvelle fois. Il y a aussi la fameuse rencontre avec le chat-ours, un gros chat noir peu bavard qui lui apprendra à chasser et à user de quelques ruses et tours félins.

Cependant, chaque jour, l’étau se resserre autour de Chi et sa famille d’adoption : la gardienne de l’immeuble veille à ce qu’aucun animal domestique ne vienne troubler la tranquillité des résidents ni circonvenir au règlement intérieur.

Le tome 3 s’achève sur une note d’espoir pour nos héros : le petit garçon, Yohei, au cours d’une promenade au parc, montre à ses parents un panneau annonçant que, non loin de chez eux, il y a des appartements libres dans une résidence acceptant les animaux de compagnie.

« Chi, une vie de chat » est un manga adorable (et une série animée), au cours de la lecture on rit, on est émue, on passe un beau moment en compagnie de ce chaton auquel on s’attache très vite. Je ne sais pas si c’est un choix de l’autrice, dans l’adaptation fançaise le manga est en couleurs et se lit dans le sens de lecture occidentale (de gauche à droite). Il y a des petits bonus en fin de tome : marque-page à construire, mini maquette etc… ce qui ajoute un côté ludique à la lecture.

Ne pas craquer pour l’adorable Chi, c’est avoir un vrai cœur de pierre.

Traduit du japonais par Fédoua Lamodière (éditions Glénat)

Quelques avis :

Sens Critique Babelio

Lu dans le cadre