Le titre m’a intriguée, aussi m’en suis-je emparée par curiosité. L’histoire se déroule à une époque indéterminée, dans une ville sans nom. Un jeune garçon, un peu rebelle, issu de la bourgeoisie rencontre une jeune fille en fuite. Tache, tel est le nom de ce garçon, aide Jude à trouver refuge dans un étrange endroit, le Cimetière aux Bécanes, aidé par ses deux amis, Rob et Hernie, deux orphelins livrés à eux-mêmes.
Très vite, on se doute que Jude ne dit pas la vérité sur son identité et les raisons de sa fuite. Rob remarque tout de suite qu’elle s’exprime trop bien pour avoir vécu dans un orphelinat. Le lecteur apprend qu’elle est recherchée par un homme semblant ourdir un complot, aidé en cela par La Fouine, patron de la pègre de la ville.
Les adolescents vont vivre de nombreuses péripéties au cours desquelles on apprendra qu’une catastrophe, naturelle ou économique, a provoqué un cataclysme social. La ville, sur laquelle règne une reine tyrannique, est entourée par un immense mur. Protège-t-il vraiment la population ? Le Cimetière des Bécanes regorge de vieux appareils à vapeur volants, mis au rencart suite à une révolte avortée, des années auparavant. Au cours de leurs pérégrinations, les jeunes héros sont confrontés aux fourberies en tout genre, aux menaces et à la violence. La confiance peut être preuve de naïveté, parfois. Parviendront-ils à échapper à la pègre ? A dénoncer le complot visant à renverser le pouvoir en place ?
L’univers dessiné par Marion Laurent sert agréablement le texte d’Arnaud Le Roux. L’ambiance sépia met en valeur le côté steampunk du récit. L’histoire est un peu cruelle, la vie est dure et violente pour les traîne-misère et crève-la-faim des bas-fonds de la ville. Il y a les éléments du conte dans le récit, une quête, des embûches à surmonter, des aides à trouver grâce à la solidarité, un vieil érudit, un bricoleur de génie qui orchestrera le deux ex machina, les méchants vraiment méchants.
J’aurais aimé en savoir plus sur l’univers et l’histoire de chacun des protagonistes, il n’y a pas assez de précisions et on a l’impression de survoler l’ensemble, ce qui est dommage. Autre bémol, le langage familier et argotique amusant au début devient vite lassant.
Quelques avis:
Lu dans le cadre
Le récapitulatif des participations à la BD de la semaine sont chez Moka
Oh vraiment pas cool les bemols…oui cela semblait bien mais pas en survol….
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Hélas, les bémols refroidissent, aussi les défauts de la BD m’ont déçue et douché mon enthousiasme.
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L’album avait l’air sympa (j’aime bien le côté steampunk) et les dessins sont plutôt jolis. Mais tes bémols me refroidissent.
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Désolée pour les bémols. Les défauts de la BD ne pouvaient pas m’amener à écrire un commentaire élogieux de bout en bout.
On reste sur sa faim et c’est dommage.
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Hum… Trop de réserves pour me convaincre cette fois je crois ! Merci pour ta participation !
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Hélas, oui, mes réserves ne peuvent que freiner une éventuelle envie de découverte de l’album.
Participer à « La BD de la semaine » est très agréable et m’oblige à regarder le coin BD de mon mari et de la médiathèque avec plus d’attention.
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Je crois que j’aurais un peu peur d’être perdue, pas sûr que je me laisse tenter
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Franchement, la BD ne m’a pas vraiment enthousiasmée. Non pas que je regrette, je pense qu’il y a plus intéressant à découvrir.
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Mince, il y a vraiment beaucoup de bémols pour cet album, tu sembles assez déçue! J’aime l’univers steampunk mais les planches vues sur Internet ne m’attirent pas tant que ça.
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dommage, cela aurait pu être mieux!
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Exactement cela.
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Tu l’as suffisamment aimé pour avoir envie d’en parler. 😉
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C’est un paradoxe que tu soulèves. Comme quoi, la déception n’a pas du être insurmontable … la preuve. ^^
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mouais, je passe mon tour, tu n’as pas l’air convaincue 😀
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C’est le moins qu’on puisse dire.
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Ce n’est pas franchement une réussite on dirait…
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Je n’irais pas jusqu’à dire cela. Disons que je n’ai pas été emballée par la tournure du récit qui aurait mérité d’être plus approfondi.
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