Littérature anglaise

La charmante Librairie des Jours Heureux

Nina travaille dans une bibliothèque de Birmingham et est fière de savoir trouver LE livre qui conviendra aux usagers.

Elle aime son métier de bibliothécaire et apprécie ses collègues malgré leurs défauts. Par-dessus tout, elle aime les livres et aime les lire au point d’envahir l’espace de la maison dont elle est colocataire, au grand dam de sa coloc’.

Jusqu’au jour où l’administration de la ville décide de fermer les bibliothèques de quartier pour les regrouper en un « machin » high-tech. Nina se battra-t-elle pour être reconduite dans ses fonctions ou décidera-t-elle de réaliser son rêve d’ouvrir une petite librairie et ainsi prendre le temps de papoter et de conseiller ses clients ?

« La charmante librairie des jours heureux » est l’histoire de Nina, jeune femme timide, peu encline à se faire remarquer, passant plus de temps au milieu de ses romans qu’avec les humains.

L’auteure Jenny Colgan invite le lecteur à suivre les aventures de son héroïne de Birmingham en Ecosse, dans les Highlands, où elle acquiert un van qu’elle transformera en librairie itinérante.

J’ai aimé le sauvetage des livres condamnés au rebut lors de la fermeture des bibliothèques, Nina empile, entasse dans sa mini tout ce qu’elle peut pour créer un fond de librairie conséquent à peu de frais.

J’ai aimé l’éblouissement de Nina devant la beauté des paysages écossais, des ciels changeants, de cette lumière presque permanente à la belle saison, la sensation de liberté intense au cœur des Highlands.

J’ai aimé ce train de marchandises, passerelle entre deux mondes, entre l’ancienne et la nouvelle Nina, cet arbre presque mort dans lequel des livres sont accrochés pour découvrir d’autres horizons.

Le train, le van, sont les véhicules d’une liberté peu à peu apprivoisée.

Bien sûr, il y a de la romance et Nina trouvera, c’est certain, le bonheur amoureux, mais ce n’est pas cela qui m’a touchée. Non, ce qui m’a touchée ce sont les personnages avides de lecture car sevrés depuis longtemps de livres après que la dernière bibliothèque et la dernière librairies aient fermé leurs portes.

La librairie des jours heureux apporte l’évasion, les frissons à une communauté en mal de voyages immobiles. Nina œuvre pour la culture, l’entrée dans l’imaginaire pour tous, elle ouvre les portes d’un voyage illimité au petit garçon revêche, aux doigts et bouche poisseux, en rupture de scolarisation.

« La charmante Librairie des Jours Heureux » est un roman de « feelgood » littérature agréable à lire et pas niaiseux pour deux sous. Je me suis laissée portée par les descriptions des paysages, des soirées dansantes, des villages reculés, de l’immensité du ciel, la rudesse joyeusement sauvage de la terre écossaise.

Ce fut une bonne et agréable surprise et je n’ai pas boudé mon plaisir de lire.

Traduit de l’anglais par Laure Motet

Quelques avis:

Babelio Livraddict Galleane Sens Critique Grandir avec les livres Lily Tours et culture Bianca

Publicité

3 commentaires sur “La charmante Librairie des Jours Heureux

  1. J’aimerais bien découvrir ! Un petit roman feel-good de temps en temps, ça ne fait pas de mal surtout lorsqu’on parle de librairies et de bibliothèques. Qui sait, ça pourrait peut-être m’inspirer et me redonner un peu de moral !

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s